Il faudra reparler de ces deux jours à Tifnite, village de pêcheurs, les pieds dans le sable, accueilli par Alain et Youssef, adorables. De Thomas et sa ferme de Spiruline, chouette visite, de Benoît le surfer au projet d eco camp, des Tajines d Alain...

Pour l instant premiers coups de pédales...

Nous nous enfonçons dans les terres vers l Anti Atlas. Quittons le littoral accompagné par Alain et Youssef au volant de sa Harley 833. Il fait beau et frais. Idéal. Au revoir et merci aux copains.


Route rapide, plate. Constructions de parpaings sans âmes mêlées de cases rouges, murs d enceintes immenses. Le pays se construit. À Sidi Bibi comme sur les premiers kilomètres de notre route.et puis cela se calme...

Avec les premiers reliefs, beaux dans la lumière chaude de début de journée, nous rentrons sur des terres plus "rurales", chèvres, moutons, terres labourées, vieux villages abandonnés sur les sommets des petites montagnes.

Aride, peu de végétation hormis nombre d arganiers, quelques Oliviers, le minéral le dispute ardemment au végétal et semble avoir gagné la partie.


Premier col, pas grand-chose, 250 petit mètres denses qui me font mettre pied à terre pendant que Sandrine s envole légère. Ça promet !

En haut trois dromadaires attendent de se moquer de nous.

Arrivée à Aït Baha, pause pour acheter de l huile d Argan et de la pâte d amande d arganiers (meilleur que du beurre de cacahuète !). Nous nous arrêtons pour la nuit et cherchons le restaurant bio vanté sur un panneau à l'entrée de la ville. Un vieux nous y emmene, ravi. Atterrissage dans un jardin en périphérie de la ville. Oliviers planté denses, il fait frais. Froid même.

Rentrons pour un couscous, des crêpes et thé à la menthe.

La je lutte pour ne pas sombrer mais... Je sombre.

Bonne nuit.